Sans pollinisateurs nous ne pourrions plus consommer de nombreux aliments comme le café, le chocolat ou encore les pommes et bien d’autres fruits et légumes. Ils nous rendent service en transportant du pollen d’une fleur à l’autre, ce qui permet le développement de fruits et de graines.
En France 70% des espèces de plantes sauvages et cultivées sont pollinisées par des insectes [1]. Globalement les pollinisateurs pèsent 139 milliards d’euros, soit 9,5% en valeur de la production mondiale (Programme Alarm, 2006-2009). 35% de ce que nous mangeons dépend des insectes pollinisateurs ! [2]
Les activités humaines comme l’utilisation de pesticides, l’urbanisation et la dégradation des milieux naturels sont responsables du déclin des pollinisateurs (diversité et quantité). Ce déclin est préoccupant. Les plus importants pollinisateurs sont ceux de l’ordre des hyménoptères comme les abeilles qui contribuent à 80% à la pollinisation des espèces de plantes à fleurs.
Ci-dessous, quelques exemples d’insectes pollinisateurs :
Il y a les plus connues, les abeilles domestiques mais il existe aussi de nombreuses espèces d’abeilles sauvages et solitaires, qui ne vivent pas forcément en colonie comme les abeilles domestiques. S’en suivent les diptères (mouches et syrphes), les lépidoptères (papillons) et les coléoptères (charançons, cétoines) pour ce qui est des insectes. Ce déclin oblige déjà certaines populations à intervenir comme dans les vergers du Schuan en Chine où des ouvriers agricole effectuent le travail de pollinisation à l’aide de petits pinceaux pour remplacer les abeilles disparues. Mais il est aussi possible d’agir pour endiguer cette diminution des populations de pollinisateurs en les étudiants et en leur permettant de se développer par la mise en place d’habitats favorables et de méthodes de culture qui ne sont pas néfastes.
La diversité de structures végétales et la qualité des sols peuvent avoir un impact non négligeable sur les populations de pollinisateurs, notamment envers les abeilles. En cela la Loire, l’un des plus longs fleuves d’Europe, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est un milieu diversifié et préservé pouvant être favorable à la présence des pollinisateurs.
Certains résultats ont pu le démontrer au cours du projet de recherche Pollen porté par l’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte (IRBI) de Tours et financé par la région Centre-Val de Loire, dont le descriptif et les principaux résultats sont disponibles dans l’onglet Agir et dans le blog.