Carlos Lopez-Vaamonde, coordinateur du projet POLLEN et entomologiste à l’INRA Centre-Val de Loire et à l’IRBI à Tours (37). Il travaille sur l’impact des activités humaines (sylviculture, urbanisation) et du changement climatique sur la structure et la composition des communautés d’insectes invasifs ou non en Europe (morphologie, comportement, génétique moléculaire…). Il développe des outils moléculaires pour le suivi de la biodiversité et mieux comprendre le déclin des insectes et celui des pollinisateurs en particulier.
Sébastien Moreau, (MCF) enseignant-chercheur en biologie des organismes à l’IRBI à Tours (37). Il travaille depuis plus de 20 ans sur les relations que les insectes hyménoptères (guêpes parasitoïdes ou galligènes, abeilles sauvages) entretiennent avec leur environnement. Il a participé aux tâches d’identification morphologique et au travail de terrain du projet POLLEN.
Mathilde Baude (MCF) enseignante-chercheuse en écologie des communautés au LBLGC à Orléans (45). Elle travaille sur l’impact des activités humaines sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes au travers des interactions plantes-pollinisateurs (dans les milieux urbains et agricoles). Elle étudie les ressources florales offertes par les communautés végétales (nectar et pollen), les communautés d’insectes pollinisateurs ainsi que les réseaux d’interactions entre ces deux compartiments. Elle a participé à l’échantillonnage sur le terrain, à l’identification morphologique et aux analyses paysagères et statistiques dans le cadre du projet POLLEN.
Christophe Bouget est chercheur-ingénieur dans l’unité de recherche Ecosystèmes forestiers d’INRAE à Orléans (45). En mobilisant les outils disciplinaires de l’écologie des communautés et des paysages, et de la biologie de la conservation, ses recherches évaluent la réponse des insectes aux perturbations naturelles (tempêtes, dépérissement…) et anthropiques en forêt. La plupart de ses projets de recherche analysent le rôle de la quantité et de la fragmentation de l’habitat, notamment du bois mort et des micro-habitats portés par les arbres, pour la biodiversité des insectes associés. Au cours des 15 dernières années, il a également travaillé au développement et à l’optimisation des méthodes de quantification et de surveillance de la biodiversité et des services écosystémiques, ainsi que sur la mise en œuvre d’indicateurs pertinents de la biodiversité forestière. Il a aussi exploré la diversité des communautés d’abeilles sauvages pollinisatrices à la lisière entre forêts et agrosystèmes. Dans le projet POLLEN, il gère une expérimentation de mesure du service de pollinisation par des phytomètres et participe à l’analyse des données sur la réponse des communautés d’abeilles sauvages au gradient d’urbanisation.
Maxime Cornillon, Ingénieur d’études au CETU Innophyt – Université de Tours (37) depuis 9 ans. Il travaille sur la lutte antiparasitaire durable et notamment la Protection Biologique et Intégrée. Il participe activement à des études sur la biodiversité et la sensibilisation des enjeux environnementaux. Il a participé à l’échantillonnage sur le terrain des hyménoptères (avec l’aspect phytomètre et suivi floristique) et aux tâches d’identification morphologique du projet POLLEN